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Musique Stellaire

Une plongée bleue dans les profondeurs de l’Univers, à la rencontre des baleines stellaires…

Sentir le souffle des particules. Ouvrir la porte, plonger dans l’immensité de l’Univers; vous êtes en suspension dans l’architecture de l’espace où le temps se replie.

Parcours

Quand j’étais petite, je rêvais d’être astronaute pour aller dans les étoiles et la nuit, je partais en douce. Il y avait un grand arbre dans notre jardin et je grimpais dans ses branches, juste pour regarder le ciel.

Aujourd’hui, je fais ce qui me fait vibrer, je joue et crée de la musique. Même si cela n’a pas la forme que j’avais imaginé, j’ai l’impression que quand je joue et partage cette musique, je pars dans d’autres mondes bien plus vastes et cela me relie aussi à ces mondes bien plus vastes que je peux ramener ici.

A l’aide de ma connexion avec les baleines stellaires, je crée des musiques aux couleurs d’autres mondes. A l’intérieur de ces sons étranges, et pourtant familiers, sont contenus des codes cachés. Ces codes se répandent à travers ma musique comme des poussières d’étoiles permettant à chacun de s’en saisir et de se souvenir de sa subtile connexion à sa propre constellation.

 

Parcours Musical

Après avoir suivi jusqu’en 2005 une formation dans différents conservatoires en contrebasse et en composition électroacoustique, Ingrid Obled est lauréate du concours international de composition Musica Viva en 2006. Sa pièce Si je regarde est jouée à l’institut franco-portugais de Lisbonne et éditée sur le label Miso Record en 2007.

Dans des lieux conventionnels ou plus atypiques (en forêt, abbaye…), elle expérimente le son et la musique sous diverses formes, pour l’art contemporain (Soundlence dans une installation collective au centre d’art de Belem en 2010, filaments pour l’AFIAC 2013, festival et + si affinité, Traversée entre deux mondes en 2016 Aux Bazis), pour Tülü du compositeur Pierre Redon avec plusieurs tournées (Colombie en 2017, Chine en 2019, France en 2021), pour le projet TIO – Toulouse Improvisers Orchestra à l’initiative du GMEA en 2020… En 2017, elle crée un solo nyckelharpa, contrebasse et loopers, dont le 3ème album Where it leads sortira prochainement. 

Son approche questionne la réalité et ce qui nous relie, au travers de ses installations – où elle collecte des paroles au travers d’entretiens en utilisant le sens des mots comme matière musicale – et au travers de sa musique – où elle détourne l’utilisation d’instruments et d’outils numériques.

Elle ouvre des espaces parallèles où les repères de temporalité et de lieu sont effacés pour laisser place à un univers intime et poétique; des créations à l’orée d’une anthropologie musicale, une communion hors du temps.